Lorsque vous êtes enceinte, toutes les Mamans autour de vous ont soudainement une folle envie de vous raconter les leurs, d’accouchements – si, si, vous verrez ! Même quand vous n’avez rien demandé, même quand vous ne souhaitez pas en connaître les détails les plus ragoûtants… miam ! En revanche, il y a certaines choses que j’aurais aimé savoir et que l’on ne m’avait pas dites, je vous les partage donc ici :
- que cela peut être long, très long… Je ne savais pas en me pointant à 6h du matin à la maternité après avoir perdu les eaux à la maison que j’allais devoir y patienter pendant de longues heures, et surtout sans avoir rien à faire à part attendre… et attendre… et attendre… (pour un accouchement sous péridurale bien sûr)
- que cela pouvait se terminer en césarienne. Ben oui, quand la grossesse s’est déroulée de manière idéale, que l’on a suivi une préparation pour un accouchement le plus physiologique possible grâce à l’haptonomie, on n’est pas du tout préparée à passer sur la table d’opération pour donner naissance à son enfant. Le savoir m’aurait peut-être aidé à mieux le vivre, surtout de manière rétrospective (car le jour-même, on se laisse porter par les événements).
- que pour un accouchement sans péridurale, finalement ce n’est pas tant la douleur des contractions qui est insupportable (enfin pas que !), mais plutôt leur fréquence. Le temps que vous avez pour récupérer entre 2 contractions peut donc jouer autant, voire davantage, que l’intensité de la douleur sur votre capacité à les supporter…
- que la formidable sage-femme qui va nous accompagner dans cette belle aventure, eh bien nous ne la reverrons plus après avoir accouché et avoir été accompagné dans notre chambre où nous passerons les 3 (4, 5…) prochains jours. Si j’avais su, j’aurais retenu son nom (astuce : il peut être indiqué sur le carnet de santé si elle a procédé à l’accouchement), je serais retournée la voir durant mon séjour ou après, j’aurais imprimé son visage dans ma mémoire, j’aurais davantage échangé avec elle pour pouvoir raconter plus tard à mon enfant qui elle était… enfin je ne sais pas trop ce que j’aurais fait de différent mais à présent j’aimerais rendre hommage à ces femmes (et hommes !) extraordinaires qui exercent un métier non moins extraordinaire et qui est loin d’être reconnu à sa juste valeur !
- qu’après avoir accouché par voie basse, on peut tout à fait mal cicatriser là en bas et qu’il faut surveiller (si on peut !)… Le savoir m’aurait évité des déconvenues, et j’aurais peut-être pu y retourner pour faire corriger les points avant cicatrisation complète !
- qu’une fois en chambre, j’allais être réveillée 2 fois par nuit non pas par le bébé, mais par le personnel soignant qui vient vérifier votre tension, votre température, voire votre cicatrice…
- que mon bébé aurait du mal à dormir ailleurs que SUR moi, la nuit (oui parce que la journée curieusement il n’a aucune difficulté à s’endormir tranquillement dans son berceau hein). Et quand on vous aura servi votre plateau repas qui doit être débarrassé 30 minutes plus tard top chrono, c’est également le moment qu’il aura choisi pour vouloir être dans vos bras !
- que vous pouvez (et devez) profiter des visites pour dormir ! Les visiteurs (ou le Papa !), qui sont normalement des proches en qui vous avez confiance, peuvent sortir faire un petit tour dans la maternité avec le bébé pendant que vous piquerez un petit roupillon – oui parce que eux, ils dorment la nuit…
- qu’après une césarienne, la montée de lait peut être retardée de quelques jours (et quand vous êtes issue de certaines ethnies également, comme les Asiatiques). Si le personnel est attentif et pro-allaitement, on vous prêtera un tire-lait à utiliser plusieurs fois par jour – vous ne tirerez probablement pas grand chose mais cela vous servira à stimuler pour justement activer votre lactation. Et on vous apprendra aussi à l’utiliser correctement. Si j’avais su que le tire-lait allait devenir mon meilleur ami pendant les mois qui ont suivi…
- que toujours après une césarienne, on pouvait mettre du temps avant de pouvoir remarcher normalement – et que même si ça peut nous paraître une éternité sur le moment, oui oui cela arrivera ! En revanche, pensez à faire surveiller les adhérences qui pourraient éventuellement se développer, et n’hésitez à en parler à l’ostéopathe, il peut faire des miracles même des années après !
- qu’il faut continuer l’huile ou la crème anti-vergetures après l’accouchement car justement, elles peuvent n’apparaître qu’après (alors que vous pensiez être passée au travers…) !
- que je garderai moi aussi à vie un merveilleux souvenir de mes accouchements… souvenir que j’ai également partagé avec mes copines enceintes et/ou Mamans par la suite !!
Voilà le bilan de mes expériences un peu en vrac… Et vous, qu’auriez-vous aimé savoir avant d’accoucher ?
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