- La tétine qui tombe par terre : pour le premier, tu la stérilises. A défaut, tu ne la lui redonnes pas. Pour le second, tu la laves vite fait sous l’eau. Pour le troisième, tu la nettoies dans ta bouche (et encore, quand tu y penses).
- Les vêtements : pour le premier, tu as acheté un peu tout et n’importe quoi, y compris des vêtements de jour taille naissance/1 mois. Pour le second, tu as compris qu’un bébé restait toute la journée en pyjama donc tu as racheté quelques bodies et pyjamas, en particulier si la saison n’est pas la même ou bien s’il est de l’autre sexe. Et tu as acheté directement du 3 mois. Pour le troisième, tu réutilises ce que tu avais déjà.
- L’endormissement : pour le premier, tu le berces longuement en lui fredonnant des chansons et en faisant les 100 pas dans sa chambre. Quand il est enfin endormi, tu patientes encore 10 minutes (montre à l’appui) avant de le poser très délicatement dans son lit en faisant extrêmement attention pour ne pas le réveiller, et tu quittes sa chambre sur la pointe des pieds. Tu fermes tout doucement sa porte. S’il se met à pleurer, tu soupires profondément de désespoir et tu es de retour dans la demi-seconde (et maintenant tu gardes un souvenir ému de ces nombreux repas de famille ou entre amis où tu restais enfermé(e) à essayer d’endormir ton bébé au lieu de partager ces bons moments avec le Papa/la Maman et ton entourage). Pour le second, tu le déposes dans son lit et tu lui chantes des berceuses en tenant sa petite main et en le regardant amoureusement en attendant qu’il s’endorme ou presque. Pour le troisième, tu le poses dans son lit avec sa tétine et son mobile, et tu reviendras quand il pleurera parce qu’il aura perdu sa tétine sur le chemin du sommeil (et encore, parfois pas tout de suite).
- Le bruit : pour le premier, on parle tout doucement et on fait silence total dans la maison pendant qu’il dort ! Pour le second, on répète mille fois au premier de ne pas faire de bruit pendant que son petit frère ou sa petite soeur dort. Pour le troisième… il s’est habitué dès sa naissance au vacarme ambiant et pourrait dormir dans une boîte de nuit (non pas qu’il en ait l’occasion hein).
- Les pleurs : pour le premier, tu ne supportes pas de l’entendre pleurer et tu accours au premier murmure. Pour le second, tu peux le laisser pleurer quelques instants pour voir s’il ne parviendrait pas à se calmer tout seul ? Pour le troisième, tu envoies tes aînés vérifier si tout va bien et lui redonner sa tétine (ils appellent ça lui « mettre » la tétine…).
- Le babyphone : pour le premier, tu as investi dans un superbe vidéo-phone dernier cri. Pour le second, tu pries pour que ton vidéo-phone fonctionne toujours, sinon un babyphone classique en prêt fera parfaitement l’affaire. Pour le troisième, tu as appris à tendre l’oreille.
- L’allaitement : pour le premier, tu vis au rythme de ton bébé, à sa totale disposition : un vrai fil à la patte. Pour le second, tu démarres mentalement un compte à rebours de 3 heures au début de chaque tétée. Pour le troisième, tu vis ta vie, il saura bien te le faire comprendre quand il aura faim !
- Les vacances : pour le premier, les activités et visites se calent sur les horaires du bébé, vous rentrez à l’hôtel/la location à l’heure de sa sieste. Pour le second, vous prévoyez un trajet en voiture ou en poussette pour qu’il puisse dormir tranquillement et bien installé pour sa sieste. Pour le troisième, il s’adaptera et fera sa sieste comme il pourra, là où vous serez quand vous y serez !
- La voiture : pour le premier, presque n’importe quel modèle convenait pourvu qu’il y avait assez de place dans le coffre pour la poussette, le lit parapluie… Pour le second, rien n’a vraiment changé mis à part un deuxième siège-auto. Les deux enfants s’occupent et jouent ensemble à l’arrière, même si parfois c’était déjà un peu l’expédition pour partir en vacances… Pour le troisième, tu as dû partir à la recherche d’un nouveau et grand véhicule avec 3 vrais sièges à l’arrière (3 isofix dans le meilleur des cas !) et tu t’es rendu compte que parfois, même les voitures dites familiales n’avaient de familial que le nom !
En revanche ce qui n’a pas changé, c’est l’amour infini que tu lui portes !
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